La Chapelle Notre Dame du Haut sur la colline de Bourlémont (commune de Ronchamp), en Bourgogne Franche Comté, vous offrira un moment de calme et de détente ; surtout si vous trouvez le moyen de venir visiter les lieux hors périodes de vacances scolaires ou de « grandes » célébrations religieuses.
Visiter la chapelle « Le Corbusier »
Gravir les 200 mètres de dénivelé, depuis le village, permet une mise en condition agréable. La vue depuis le sommet de la colline, à presque 500 mètres d’altitude, donne un bel aperçu en direction des sommets vosgiens et sur les riches forêts environnantes.
Le lieu, chargé d’histoire, fut occupé par des constructions religieuses depuis l’antiquité jusqu’à ce que les intempéries puis l’artillerie allemande, durant la seconde guerre mondiale, détruise tout l’édifice.
Le célèbre architecte Le Corbusier, urbaniste, architecte renommé spécialisé dans l’habitat collectif, fut choisi pour y bâtir une chapelle dont la première pierre fut posée en 1954. La chapelle, classée en 2016 par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, attire 30 % de visiteurs supplémentaires depuis ; pour atteindre aujourd’hui plus de 90.000 personnes par an.
Le lieu incite à la contemplation et à la méditation. L’espace offre au visiteur la possibilité de s’éloigner de la foule, si envie. La chapelle, fraîche à l’intérieur et sombre, laisse pénétrer, à travers les vitraux, des filets de lumière quasi mystiques.
Les courbes façades blanches extérieures, "corbusiennes", diffèrent des formes et apparences classiques endossées par les monuments religieux gothiques ou romans (pointues ou à angles droit). Comme une intention de plus de rondeur, de douceur, de paix correspondant mieux aux messages et proclamations bibliques initiales...
De nouveaux bâtiments, plus modernes, quasi enterrés, abritent un monastère et même une boutique.
Un lieu à visiter par une belle journée d’automne…
A découvrir à proximité même si nous n’avons eu l’occasion de nous y rendre : La Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme qui doit son nom à l’ancien Président de la République du Sénégal, Léopold Senghor qui lui accorda son patronage